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Jean-Michel, sans le savoir...

... Dépose sur les chemins de ma solitude
Des valises d'espoir...

J'ai rencontré ce poète-saltimbanque un jour de printemps et de pluie. C'était je ne sais où, quelque part entre la blogosphère et les étoiles. Pas besoin de Dessin dans le Ciel pour comprendre vite que Jean-Michel serait mon ami.

Peut-être est-ce notre passion commune, celle des mots et de leur alchimie. De l'encre et du papier, et nous vous donnons nos images et notre cœur, nos parfums et notre amour.
C'est un grand honneur pour moi, de mettre ces quelques lignes en préambules aux poèmes de Jean-Michel. On s'émerveille devant l'étendue et la richesse de son univers. Il y a Indira Gandhi et

... Ton âme est un corps qui voyage
Tu éclaireras mille rivages...

Il y a aussi ces mouettes qui font la planche dans le ciel et ce petit Naël qui tangue dans les ruines...

...Sa ville est un cimetière
Naël cherche ses parents
Ne touchez pas à l'enfant qui rêve
Qui accroche des soleils au jour qui se lève.

Et puis notre poète se livre, enquête sur lui-même. Sur sa vie, il prend de l'altitude. Alors il écrit et s'invite au Bal de l'Espoir sur une valse de paroles.

N'ayez pas peur de ses salves d'amour. Elles vous feront le plus grand bien au cœur et à l'esprit, je vous le garantis.

Carine Reggiani

 
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Durant plusieurs années, j'eus le privilège, la chance de communiquer régulièrement par téléphone avec Carine Reggiani, qui, hélas, nous a quittés, en 2017. Nous avions tissé des liens d'une belle et saine complicité amicale. Nous nous apprécions beaucoup, et elle me considérait comme un parolier de tout premier plan, ce qui m'avait touché en plein coeur et quelque peu intimidé également. Je lui répondis plus d'une fois : " Tu sais, si je suis un grand parolier, c'est juste par la taille ah ! ah ! ah ! Je suis juste un adore qui adore lire et écrire ''. Cette très belle personne, discrète, investie sur le plan associatif, et artiste talentueuse, en son temps incarnant Poupée dans le groupe Le Big Bazar de Michel Fugain,   avait des projets scéniques. En 2014, trois ans avant son envol vers d'autres contrées célestes, elle avait commencé à se produire sur différentes scènes pour rendre hommage à son père qu'elle vénérait. J'ignorais à quel point elle était déjà malade, ne m'en parlant jamais ! C'est par hasard, dans les médias, que j'appris son décès, en 2017. Imaginez ma stupéfaction et mon émoi ! Je relis régulièrement son ressenti de Carine lorsqu'elle lisait mes textes avec la plus grande attention. Elle avait accepté de préfacer quelques-uns de mes recueils publiés chez EDilivre - recueils qui ne sont plus disponibles sur le site de la maison d'édition, faute de ventes -, mais, ce qui m'importe le plus, c'est de savourer les mots de la fille de cet artiste emblématique de la chanson qu'était Serge Reggiani : un honneur, une forme de reconnaissance de ma légitimité de parolier à mes heures. Vous pourrez retrouver  le ressenti de Carine dans mon nouveau recueil en cours d'écriture '' Valses de Paroles ''. Je vous en reparlerai. Quoi qu'il en soit, je le mets d'ores et déjà en ligne ci-dessus. C'est avec beaucoup d'émotion que j'écris ces quelques lignes. Merci de les avoir lus, qui que vous soyez. A bientôt et amitiés, Jean-Michel Bartnicki PS / Je vous invite à écouter ci-dessous la narration de mon texte '' Lettre à Serge ''  sur une composition au piano de Marie-Josée Choquette ( Québec ) : un hommage à Serge Reggiani, qui avait beaucoup touché sa fille Carine. Vous pouvez l'écouter sous ma narration à la fin de mon interview par Carole Trappler, il y a de cela plus de dix ans !
Ma filleCarine et Serge Reggiani
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